Repéré par Andrzej Wajda alors qu’il était un
jeune touche-à-tout plein d’énergie créatrice,
Jerzy Skolimovski (84 ans) deviendra l’un
des réalisateurs et scénaristes important et
récompensé du nouveau cinéma polonais
des années 60. Il sera aussi acteur, poète,
artiste peintre, déployant une créativité sans
concession. Très exigeant, sa carrière de
réalisateur sera marquée de longues pauses.
Lors du confinement, sa scénariste et épouse
Ewa Piaskovska lui propose de donner le rôle
principal d’un film à venir à un âne. La seule fois
où Jerzy Skolimovski a pleuré au cinéma c’est
pour Au hasard, Balthazar de Robert Bresson.
EO n’en sera pas le remake mais une fable contemporaine sur notre conscience
d’humains dans le monde que « peint » Jerzy Skolimovski à hauteur de garot et
au gré des pérégrinations d’un âne.