Un corbeau qui parle tente d'initier deux
voyageurs, un père et son fils, aux choses de
la vie. Devant leur ignorance, il leur raconte
une histoire authentique qui, dit-il, traite
d'oiseaux, petits et gros, bons et méchants, et
les transforme en moineau et moinillon.
C’est sur cette rencontre que Pasolini nous
invite à suivre les errances d’un père et son
fils dans une Italie soumise à la pauvreté. Le
film, enjoué, léger, mais non moins moqueur,
est aussi politique et religieux avec ce corbeau
racontant ses thèses sur le monde et la foi.
Mais il serait regrettable de parler de ce film sans en évoquer son acteur
principal, Totò, légende du cinéma comique italien, qui apporte un aspect drôle et
burlesque. Cet aspect comédie ne cache en rien le côté poétique qui contentera
tout type de public avec une énième sublime musique d’Ennio Morricone.