Nous avions découvert Eran Kolirin grâce à
son film La visite de la fanfare en 2007, qui
mêlait déjà le burlesque, l’humour mais aussi
la délicatesse, avec l’excellente comédienne
aujourd’hui disparue, Ronit Elkabetz.
On retrouve ce ton décalé, cette ironie dans
son nouveau film librement adapté du roman
éponyme de Sayed Kashua. Le cinéaste use de
la métaphore et de la fantaisie pour exprimer les
situations surréalistes, les injustices et les drames
engendrés par la politique menée par son pays.
Ici, un village arabe d’Israël, un héros, Sami (qui
n’en est pas vraiment un), y retourne avec sa
famille à l’occasion du mariage de son frère et se retrouve au petit matin coincé
dans le village cerné par l’armée israélienne...