Un habitué du palmarès cannois et un cinéaste représentant,
avec Kiarostami, le meilleur du cinéma iranien, ainsi que la
liberté artistique dans un pays soumis à la censure des autorités
religieuses dirigeant le pays. Trente ans après la Caméra d'Or
obtenue pour son premier film" Le ballon d'or", sept ans après le
prix du meilleur scénario pour "Trois visages", Panahi a raflé la
mise avec une œuvre engagée racontant l'histoire de cinq iraniens
se confrontant à un homme en qui ils pensent reconnaître un
ancien tortionnaire. Panahi lance ainsi un nouvel appel à la liberté
en Iran, pays où il est retourné vivre après son triomphe cannois.